Représentation de Dimpemekug, divinité de la mythologie mésopotamienne - AI generated
Représentation de Dimpemekug, divinité de la mythologie mésopotamienne - AI generated

Dans le riche panthéon de la mythologie mésopotamienne, de nombreuses divinités sont associées un monde souterrain. Le plus connu est Nergal, dieu de la peste, de la guerre et de la Mort. Pourtant, quelques écrits mentionnent encore Dimpemekug…

I. Dimpemekug: bien peu d’écrits et des origines incertaines

Les rares textes mentionnant son nom appartiennent aux textes anciens et se révèlent peu loquaces à son sujet. On le présente comme le dieu de l’au-delà, du monde souterrain ou encore du monde des enfers. Il ne joue pas de rôle majeurs dans les conflits du panthéon mésopotamien et ne s’illustre pas via une descendance ou des alliances clés. Les visiteurs du royaume des ténèbres lui apportaient visiblement des présents mais il n’est pas expliqué le pourquoi de ces offrandes.

II. Sa généalogie

Comme évoqué, on ne lui connait pas d’épouse ou de concubines (mortelles ou divines). Son nom est cité si peu de fois qu’on ne trouve aucune trace de descendance ou de filiation divines avec les autres divinités mésopotamiennes.

III. Son rôle

En recherchant dans les textes le mentionnant, il est difficile de comprendre son rôle quant aux visiteurs de l’au-delà. Jouait-il le rôle de passeur, comme Charon qui devait, dans la mythologie grecque, faire traverser le Styx aux morts dans une barque, contre une pièce? Et dans ce cas, ceux qui ne pouvaient payer, faute d’avoir été enterrés selon les rites, étaient condamnés dans l’équivalent de « l’entre deux mondes » de la mythologie mésopotamienne?

Ou représentait-il un rite de passage pour les morts, qui devait prouver leur respect à cette divinité pour passer dans un autre monde de l’au-delà plus clément? Nous ne trouvons malheureusement aucune information sur le type d’offrandes qu’on lui réservait ni les rites mortuaires des peuples mésopotamiens qui le vénéraient.

Le vie ou plutôt le rôle de Dimpemekug reste un mystère pour de nombreux historiens qui se doutent de l’importance de ce dernier dans les légendes, mais qui ont encore du mal à la placer dans le panthéon mésopotamien.